Camarades,Cette année, c’est un centenaire Jean Jaurès. Notre nouveau premier ministre, lui, a pour but d’engager à marche forcée le pays dans une nouvelle étape de « réformes structurelles », et d’amplifier la politique d’austérité. Une politique qui repose sur la baisse de ce qu’elle nomme dans son jargon le « coût du travail », soi-disant frein au développement des entreprises. Nous, qui ne sommes pas de grands actionnaires, nous connaissons les conséquences de l’austérité : baisse des salaires, travail déqualifié, précarisation des salariés, diminution du financement de la protection sociale, baisse du niveau des prestations, donc, mise en péril de notre système de protection sociale solidaire fondé sur les cotisations, système qui constitue, rappelons-le, un salaire socialisé. Or, ce qui devrait être à l’ordre du jour, c’est un débat public sur ce que nous, nous nommons le coût du capital, sur la question de la répartition des richesses créées par le travail en France et en Europe. Le 16 avril, Manuel Valls a douloureusement défini sa politique d’austérité : la réduction de 50 milliards d’euros de dépenses publiques. A la FSU, nous pensons que cette politique menée par le gouvernement est injuste et inefficace. C’est socialement injuste, mais c’est surtout économiquement inefficace ! C’est à la financiarisation de l’économie qu’il faut s’attaquer. Où est le « dialogue social » tant vanté par le gouvernement ? Il est passé sous la table ! Nous sommes dans une situation d’une extrême gravité. La seule solution, c’est la rupture avec les politiques d’austérité conduites sous la férule de la Commission de Bruxelles, servilement appliquées par le gouvernement. Dans ce contexte, notre responsabilité est grande. Des rendez-vous sont déjà fixés : le 15 mai pour défendre la Fonction Publique et ses agents, le 3 juin qui mobilisera les retraités… |
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