A l’heure où l’on demande à l’Education nationale et à ses personnels de se former pour lutter contre toutes les formes de discrimination, et pour promouvoir l’égalité des sexes, la mairie de Saint-Brieuc choisit de mettre en scène une Mère Noël aux caractères hypersexués.

La secrétaire d’Etat chargée des Droits de femmes regrette la Campagne de Noël de la ville de Saint-Brieuc. La FSU 22 prend acte de ce positionnement.

Une affiche montre un père Noël à côté d’une mère Noël, sexy, en jupe courte. La secrétaire d’Etat a twitté le jeudi 18 décembre : Regrettable que la campagne de Noël de la ville de Saint-Brieuc perpétue les stéréotypes avec l’argent public …

A la mairie, le chargé de la communication de la ville de Saint-Brieuc affirme que le jury qui a validé la pub était composé de femmes « à 90 % », et reproche à cette réaction un manque de second degré. Il juge « regrettable » que soit alimenté « un débat affligeant ».

La FSU 22, s’interroge : le père Noël promu par une campagne de communication publique, cela peut être contestable, mais où se situent l’humour et le second degré, dans un cliché sexiste pour promouvoir une opération commerciale, mettant en scène aussi un enfant qui n’est pas responsable des conséquences futures pour lui de la dite communication ?

De nombreux habitants demandent un retrait pur et simple des affiches qu’ils jugent affligeantes, lesquelles ont été financées sur les deniers publics.

La majorité municipale, agacée par une « absence d’ouverture d’esprit et de second degré », défend sa campagne publicitaire…

Un choix de société : fréquentation commerciale, clientélisme, ou respect de l’idée de l’égalité des droits. Les administré-es pourront en juger.

Une réelle ouverture d’esprit étant inséparable de la défense des droits humains en général, la FSU, quant à elle, a choisi depuis sa création la cause de la défense des droits des femmes.






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