RASSEMBLEMENT A SAINT-BRIEUC A 10H30 PLACE DE ROBIEN
Depuis 4 ans, le Ministère de l’Éducation nationale a supprimé plus de 52 000 postes. La mobilisation reste à l’ordre du jour !
Dans le cadre de la préparation de la rentrée 2011, on voit bien que les 16 000 suppressions de postes contribuent à détruire le service public d’éducation.
Par exemple, en carte Scolaire premier degré de mars dernier et lors du groupe de travail des ajustements de rentrée du 5 septembre, le manque d’ouvertures de classes dans notre département se montrait bien réel et insupportable.
Face aux multiples mobilisations de la communauté éducative, le gouvernement utilise le mensonge pour justifier sa politique. Sa campagne publicitaire, à grand frais (1,35 Millions d’euros !), sur les prétendus recrutements à venir en est le plus bel exemple. Elle informe sur de nouveaux recrutements, or ces recrutements étaient déjà prévus et sont en baisse par rapport à l’année précédente : la réalité c’est 33000 départs en retraite, 16000 suppressions de postes et 17000 recrutements…
De plus, le ministère a reconnu que le grand nombre de fermetures de classes était difficile à gérer. Par conséquent, il communique sur le thème « d’un traitement différencié pour l’école primaire » afin de veiller « à fermer le moins de classes possible » pour la rentrée 2012. Mais, dans le même temps, il affirme qu’il continuera à ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
Nous ne pouvons pas laisser faire et nous devons continuer à revendiquer l’arrêt des suppressions de postes.
C’est pourquoi les organisations syndicales, sous l’impulsion de la FSU, ont décidé d’appeler à la grève le 27 septembre (voir communiqué ci-dessous).
Télécharger le tract départemental d’appel
Le 27 septembre, les enseignants des écoles seront mobilisés pour l’Éducation |
Communiqué commun :
FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education Depuis 4 ans, le Ministère de l’Éducation Nationale a supprimé plus de 52 000 postes. Le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux met l’École publique à genoux, ne lui permettant plus d’assurer ses missions de Service public. Ce dogme ne permet plus aux personnels d’exercer leur métier avec sérénité et professionnalisme. Les personnels de l’Éducation, les parents et les jeunes se sont mobilisés régulièrement au cours de cette année pour dénoncer les 16 000 nouvelles suppressions de postes effectives à la prochaine rentrée scolaire alors même que plus de 60 000 élèves supplémentaires sont attendus. Ces suppressions associées au manque d’ambition éducative dégradent encore plus les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels. Dans ce contexte, la campagne publicitaire sur les recrutements lancée par le Ministre de l’Éducation nationale sonne comme une provocation d’autant que la préparation du prochain budget prévoit de nouvelles suppressions d’emplois et n’affiche d’autre objectif pour le système éducatif que la recherche d’économies. Si le gouvernement cherche à tromper l’opinion en affirmant sans cesse, comme si cela pouvait convaincre, que l’on peut faire « plus avec moins », la France reste un des pays qui investit le moins dans son éducation et donc dans l’avenir. En plus de la question fondamentale des postes, la politique éducative, l’avalanche de mesures inadaptées, incohérentes et précipitées maintiennent un système éducatif inégalitaire qui ne permet pas de lutter réellement contre l’échec scolaire. La nécessité d’une toute autre politique éducative passe aussi par un budget plus volontaire. Pour cela, les organisations FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education appellent les personnels de l’Education nationale et de l’enseignement agricole publique à se mettre en grève le 27 septembre prochain. Elles exigent l’arrêt des suppressions d’emplois, une autre logique pour le prochain budget et une transformation démocratique du système éducatif afin d’assurer la réussite de tous les élèves. Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque réellement aux inégalités scolaires et traite la situation des élèves en grande difficulté. D’autres choix pour la réussite de tous les jeunes sont nécessaires afin que l’École remplisse les objectifs d’une École démocratique, ambitieuse et émancipatrice. Paris le 10 juin 2011 |