Rassemblement contre les attaques antisyndicales de l’extrême droite à Guingamp : LUNDI 26 JUIN A 18H30 PARVIS DE LA MAIRIE

« Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde »
Berthold Brecht dramaturge allemand antinazi.
 
 
Pour la seconde fois en deux mois, des individus membres de l’extrême droite identitaire s’en sont pris aux locaux de l’union locale CGT de Guingamp.
Des tags et des croix celtiques ont été peints en plusieurs endroits. Ces événements interviennent après diverses menaces, écrits à caractère raciste, xénophobe, anti migrant. Nous pensons que ces faits ont un rapport avec la montée des idées fascisantes suite au projet d’accueil des réfugiés sur Callac. L’extrême droite comme à son habitude cherchant le chaos pour avancer sa stratégie anti sociale, anti ouvrière et antisyndicale.
Depuis le début de l’année, l’Intersyndicale de Guingamp comme au niveau du pays a oeuvré sur le dossier des retraites et de la défense de l’hôpital public, mobilisant bien au delà de ses seuls effectifs syndiqués. Cette mobilisation exemplaire n’est pas notre propriété, elle est celle du monde du travail. Cela rend fou les idéologues de la droite fascisante qui ne rêvent que d’avoir un chef ou une cheffe, pas un peuple libre de son destin.
 
Les attaques contre les syndicats ne sont jamais anodines, elles visent à déstabiliser les travailleurs et travailleuses pour les désarmer face au patronat et au système capitaliste. Si il y a un enjeu pour les libertés fondamentales, il ne peut être isoler de l’indispensable droit des salariés, des retraités et  la jeunesse de pouvoir s’organiser pour revendiquer sur toutes les questions qui les concernent. 
Nous aspirons toutes et tous à une société plus juste, plus équitable, plus solidaire et à une transformation sociale qui place l’être humain au centre de la vie sociale. 
Or dans un monde globalisé, nous survivrons toutes et tous ensemble ou nous disparaitrons. Une frontière arrêtera t’elle le dérèglement climatique? Ou la dilapidation des ressources naturelles?
 
Nous exprimerons lundi prochain notre désapprobation face aux intimidations. Nous n’attendons aucun secours d’un pouvoir qui nous a ignoré depuis janvier en imposant contre la majorité de la population une réforme qui ne va manifestement faire que des mécontents.
 
 
Face à la haine et à l’imbécilité des identitaires, à l’inertie du pouvoir politique, affirmons notre unité et notre solidarité.