Signez et faites signer, partagez. Pour exprimer votre émotion et votre soutien aux proches de Christine ainsi qu’à ses collègues, aux élèves et aux familles de son école. Pour réclamer pour l’ensemble des personnels des écoles une toute autre qualité de vie au travail. Pour refuser que le travail engendre des situations de souffrance au quotidien. Pour qu’un tel drame ne se reproduise plus jamais !

Plus jamais ça : je signe

Le geste désespéré de Christine le samedi 21 septembre, directrice de l’école Méhul à Pantin, bouleverse toute notre profession.

Par un courrier adressé à quelques personnes, notre collègue décrit le difficile exercice de son métier d’enseignante et de sa fonction de directrice. Elle y explique l’impossibilité de faire face, au quotidien, à l’ensemble de ses responsabilités malgré son profond attachement à sa mission, ses élèves et leurs familles comme à ses collègues. Sa lettre explique comment cette impossibilité de faire face a conduit à son épuisement puis à l’irréparable pour mettre un terme à sa souffrance devenue insupportable.

Avec les organisations syndicales SNUipp-FSU, SE-Unsa, Sgen-CFDT, CGT-Educ’action, Sud-Education, en signant cette pétition, j’exprime ma plus vive émotion et mon soutien aux proches de Christine ainsi qu’à ses collègues, aux élèves et aux familles de son école, et exige qu’un chantier portant sur les conditions d’exercices de nos métiers à l’Education Nationale soit ouvert en urgence afin d’obtenir des mesures concrètes d’amélioration de nos conditions de travail.

Cette signature s’ajoute à l’expression de mon émotion et de mon soutien jeudi 3 octobre, jour des obsèques de Christine Renon, par une marque personnelle ou collective de deuil, un moment de recueillement dans mon école avec l’ensemble de mes collègues, les autres personnels de l’école, les parents d’élèves, les élu.es …ou dans le cadre des initiatives prises dans les départements (rassemblements, interpellations, grève…).

Par cette signature je réclame une toute autre qualité de vie au travail et je refuse que le travail engendre des situations de souffrance au quotidien, notamment par des demandes, des prescriptions et autres injonctions, le plus souvent dans l’urgence qui font perdre le sens de nos métiers. Un tel drame ne doit plus se reproduire.