Toutes et tous mobilisés le 27 juin : imposons de nouveaux choix pour l’Éducation et la Fonction Publique

Pour l’Education,  toutes et tous en grève !

 

 

 

Après la forte mobilisation du 17 juin, les assemblées générales ont décidé de la poursuite des actions sous diverses formes (reconduction de la grève des surveillances, rétentions des notes du baccalauréat, refus collectifs de la fonction de professeur principal pour l’année prochaine…). Les organisations syndicales représentatives du public et du privé, de l’enseignement agricole ainsi que les Stylos rouges, la Chaîne des Bahuts soutiennent ces mouvements.
Elles continuent d’appeler les personnels à se réunir en assemblées générales pour décider collectivement des modalités d’action,pour :
une revalorisation significative des rémunérations ;
• le retrait des réformes des lycées et du baccalauréat ;
• le retrait de la loi Blanquer et du projet de loi « Fonction publique » ;
• des créations et non des suppressions de postes (36 000 élèves en plus, 2650 postes en moins à la rentrée prochaine dans le Second degré).
Des préavis de grève sont déposés à cet effet sur toute la période des examens et concours.
Les organisations FSU (SNES, SNEP, SNUEP, SNETAP), CGT (Educ’Action, agri, enseignement privé), Solidaires (SUD éducation, SUD rural-territoires, Sundep), SNALC, CNT, SYNEP-CFE-CGC, Snec-CFTC avec le soutien des Stylos rouges, de la Chaîne des Bahuts et de l’APSES appellent à faire du jeudi 27 juin un nouveau temps fort par la grève des surveillance du brevet des collèges et la participation aux rassemblements. Cette journée d’action s’inscrira en convergence de la journée interfédérale contre la loi Fonction publique et pour la revalorisation des salaires.

Pour l’avenir de la fonction publique et de ses agent-es : toutes et tous mobilisés

La CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l’UNSA appellent à un rassemblement le jeudi 27 juin à 11h30 devant la Préfecture des Côtes d’Armor à SAINT-BRIEUC afin de rappeler leur opposition à cette loi de transformation de la fonction publique et leur volonté d’obtenir des mesures concrètes pour le pouvoir d’achat de tou-tes les agent-e-s publics.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA de la Fonction publique affirment de nouveau leur attachement aux valeurs du service public, à une Fonction publique et au Statut général au service de toutes et tous, porteurs de l’intérêt général. Elles dénoncent la réduction et la dégradation des services publics de proximité sur notre département (hôpitaux, éducation nationale, finances publiques, collectivités territoriales, équipement, …).

 

Elles appellent, ensemble, le gouvernement à entendre leurs demandes en matières salariales et concernant le projet de loi fonction publique. Les organisations rappellent leur attachement aux instances actuelles de dialogue social dont la suppression risque d’entraîner une gestion opaque et priver les personnels de recours contre l’arbitraire. Le recours accru au recrutement sur contrat accentuera la précarité dans la fonction publique. C’est également l’égalité d’accès aux emplois publics et les garanties de neutralité et d’impartialité du service public qui sont menacées.

A la veille du rendez-vous salarial du 2 juillet 2019, les organisations syndicales exigent une politique salariale qui reconnaisse davantage le travail, les qualifications et l’engagement professionnel de toutes et tous les agent-es.

Elles revendiquent une amélioration de leurs salaires qui passe par le dégel de la valeur du point d’indice et des mesures générales alors que l’inflation reste forte à 1,3% sur les 12 derniers mois.

Elles demandent aussi que la compensation de la hausse de la CSG prévue pour les seules années 2018 et 2019, soit pérennisée en rappelant que les agent-e-s publics n’ont pas vu leur pouvoir d’achat augmenter.

Elles demandent également la suppression du jour de carence.