Rassemblements et manifestations du jeudi 28 avril dans le 22

- Dinan : 12h Esplanade de la Résistance puis manifestation vers la sous-préfecture. Tractage le mardi 26 avril à 17h au rond-point de Préval et au lycée de la Fontaine des Eaux.

- Guingamp : 11h Parvis de la Mairie

- Lannion : 11h30 Place de Caërphily. Mise en place d’un barnum (espace proche du Pont de Viame). Soirée projection-débat sur la loi travail (film « comme des lions » de G. Filoche) le mardi 26 avril à 18h, mezzanine des Ursulines. Tractage le mardi 26 avril à partir de 7h30 sur les ronds-points.

- Saint-Brieuc : 10h30 Place de la Liberté.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE LA FSU BRETAGNE



Rennes, le 19 avril 2016

La FSU Bretagne appelle les militants de ses syndicats et tous les agents de la Fonction publique à se mobiliser massivement pour la journée de grève et de manifestations de jeudi 28 avril. Dans cette

période de forte contestation de la politique gouvernementale, cette journée aura un rôle déterminant.

La mobilisation pour l’abandon du projet de loi « travail » entre en écho avec les luttes dans lesquelles la FSU s’est investie depuis des mois. Nous sommes tous concernés par la mobilisation

engagée pour la défense des droits des salariés et par les attentes de la jeunesse.

Après une période dominée par les discours sécuritaires et les peurs depuis l’instauration de l’état d’urgence, la FSU se félicite que les mobilisations sociales s’articulent à des initiatives citoyennes qui

réinvestissent l’espace public. Elle salue les « Nuits debout » dans les différentes villes depuis le 31 mars, rassemblements pacifiques, ouverts et populaires, qui expérimentent des voies nouvelles pour

reconstruire l’espace commun et des alternatives.

La campagne de dénigrement de ces expériences par les dirigeants politiques et les faiseurs médiatiques d’opinion est consternante. Plus gravement le gouvernement entretient un climat de tension autour de ces rassemblements qui ont subi interventions musclées des forces de l’ordre et provocations.

La FSU dénonce également les violences faites aux lycéens, aux étudiants et aux syndicalistes molestés par les forces de l’ordre durant les manifestations. Ces faits ne sont pas des incidents isolés

de la part d’agents surmenés par l’état d’urgence. Ils s’inscrivent dans un climat de stigmatisation croissante des mouvements de contestation sociale – spécialement de la jeunesse.

Au contraire, il est urgent d’entendre les propositions faites pour conforter les droits actuels des salariés, chômeurs et jeunes et de construire ceux qui permettront demain de développer des emplois

stables et de qualité. Pour la FSU, la formation en est une des clés essentielles. C’est pourquoi elle appelle à la réussite du 28 avril.


Les premières réponses du gouvernement aux organisations de jeunesse ne le dédouanent pas de traiter les exigences portées par les organisations qui dénoncent la loi Travail, au cœur des mobilisations en cours. La FSU appelle à la réussite de la nouvelle journée de grève et de manifestations du 28 avril prochain.

La FSU prend acte des mesures en faveur de la jeunesse présentées ce jour par le Premier ministre.

Ces annonces sont le fruit des fortes mobilisations des jeunes, à l’appel des organisations lycéennes et étudiantes et grâce à leur détermination à faire entendre leurs exigences. Depuis plus d’un mois, elles manifestent avec les organisations syndicales de salarié-e-s. Plus d’un demi-million de jeunes, près de la totalité d’une classe d’âge, sont aujourd’hui sans emploi (785 000 jeunes de moins de 25 ans figurant dans les catégories A/B/C de chômeurs). Cette situation est d’autant plus préoccupante qu’une partie conséquente de la jeunesse (plus d’un jeune de 15-24 ans sur six) n’est recensée ni par le système éducatif, ni par pôle emploi.

Les inégalités et les discriminations s’aggravent, l’avenir est incertain pour trop de jeunes en termes d’insertion sociale et professionnelle. Face au chômage, le diplôme reste protecteur comme vient de le rappeler l’INSEE.

L’élévation du niveau de qualification est aussi un enjeu essentiel pour l’avenir de tous les jeunes mais aussi pour l’avenir de notre société. La question de l’éducation, avec pour corollaire la réussite pour tous les jeunes, reste donc la pièce maîtresse du développement de l’emploi et de la réduction des inégalités entre les jeunes. Les mesures annoncées aujourd’hui (ARPE, amélioration de la rémunération des apprentis, revalorisation des bourses, extension de la CMU aux jeunes en rupture….) vont dans le bon sens mais elles devront se concrétiser.

En ce qui concerne les poursuites d’étude, ce sont autant de préoccupations et de priorités que porte la FSU : conditions de réussite des parcours scolaires et étudiants avec l’exigence de l’obtention d’une qualification pour tous, relance de la démocratisation du système éducatif, retour en formation des jeunes décrocheurs, aide à l’emploi… Elle demande au gouvernement d’ouvrir des discussions avec les organisations représentatives des personnels en charge de ces missions.

Mais ces premières réponses du gouvernement aux organisations de jeunesse ne le dédouane nullement de traiter les exigences portées par les organisations qui dénoncent la loi Travail, au cœur des mobilisations en cours.

Le malaise social est profond, les attentes en terme d’emploi fortes. Face au désaccord sur le projet de loi actuellement en discussion au parlement, à la mobilisation qui ne faiblit pas, la FSU demande au gouvernement de poursuivre dans la voie du dialogue amorcé avec les organisations de jeunesse.

Il est urgent de répondre aux préoccupations des salariés, chômeurs et jeunes qui en demandent le retrait et d’entendre les propositions faites pour conforter les droits actuels et construire ceux qui permettront demain de développer des emplois stables et de qualité. La formation en reste pour la FSU une des clés essentielles.

C’est pourquoi elle appelle à la réussite de la nouvelle journée de grève et de manifestations du 28 avril prochain.

Communiqué de presse CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL du 14 avril



Le gouvernement a présenté le 11 avril dernier, des mesures importantes en faveur des jeunes (Aide à la Recherche du Premier Emploi, surcotisation des CDD, amélioration de la rémunération des apprentis, revalorisation des bourses, prolongation du droit aux bourses, création de places en BTS….). Pour les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL ces annonces sont le fruit des fortes mobilisations des jeunes, à l’appel des organisations lycéennes et étudiantes au côté des salariés. Elles répondent aux revendications portées de longue date par les organisations de jeunesse. Les organisations seront particulièrement vigilantes sur la mise en œuvre de ces mesures pour améliorer la formation et l’insertion à l’emploi des jeunes.

Pour autant, le désaccord sur le projet de loi reste entier. Et le 9 avril a permis à des milliers de personnes de toutes catégories sociales n’ayant pu se mobiliser jusqu’ici de s’inscrire dans le mouvement. L’opinion publique soutient cette mobilisation et de nombreuses initiatives se multiplient au niveau local. Le gouvernement doit poursuivre dans la voie du dialogue amorcé avec les organisations de jeunesse. Il doit aussi écouter les organisations de jeunesse et de salariés qui restent toujours opposées à la loi Travail.

Les organisations signataires rappellent une nouvelle fois que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s’organiser tout en assurant la sécurité des manifestants.

Depuis plus d’un mois, les étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d’emploi et retraité-es sont mobilisés pour exiger le retrait du projet de loi Travail en discussion au parlement. Le droit du travail doit aujourd’hui prendre en compte nombre d’enjeux (évolution technique et technologique, émergence de nouvelles technologies d’information et de communication, du numérique, transition écologique, évolution des besoins de la population…) et en mesurer les transformations induites sur le travail. L’enjeu est offrir des garanties et des droits en conséquence aux salariés des secteurs privé et public.

A terme, cette remise en cause de pans entiers du Code du travail risquerait d’avoir aussi des conséquences sur le statut de la Fonction publique alors que les agents vivent déjà des situations dégradées.

Les organisations syndicales dénoncent l’entêtement du gouvernement à maintenir son projet de loi Travail. Il doit les recevoir et entendre les revendications des salariés : emploi, salaires et pensions, temps de travail, protection sociale, garanties collectives, conditions de travail, égalité professionnelle femme/homme, santé au travail, médecine du travail, formation permettant des créations d’emplois stables et de qualité, droits et libertés syndicales… des propositions porteuses de progrès social et correspondant à la réalité du travail d’aujourd’hui et de demain.

Car dans un contexte de crise aggravé par une politique d’austérité, lutter contre la flexibilité, contre la précarisation des emplois est une nécessité.

Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se mobiliser à nouveau par la grève et à participer massivement aux manifestations le 28 avril prochain.

Dès à présent, elles appellent à l’organisation d’assemblées générales dans les entreprises et administrations pour assurer le succès de cette journée et décider de la poursuite de l’action pour obtenir le retrait de la loi et l’obtention de nouveaux droits.

Elles se saisiront du 1er mai, pour donner à cette journée de solidarité internationale, un caractère particulier en pleine mobilisation contre le projet de loi Travail.

Les Lilas 14 avril 2016

COMMUNIQUE COMMUN CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL du 6 avril

Les mobilisations des salarié-es, des étudiant-es et des lycéen-nes contre le projet de loi travail ne faiblissent pas.

Face à l’entêtement du gouvernement à maintenir son projet, la détermination reste intacte et soutenue massivement par l’opinion publique.

Grâce aux mobilisations, le gouvernement a reçu les organisations de jeunesse. Il doit maintenant répondre à leurs exigences. Les organisations syndicales seront vigilantes aux annonces qui seront faites par le Premier ministre la semaine prochaine.

Dans le même temps, elles réaffirment fermement leurs revendications de retrait de ce projet de régression sociale et la nécessité d’obtenir de nouveaux droits.

Ce projet est irrespectueux des droits, conditions de travail et de vie des générations actuelles et à venir. La flexibilité et la précarité n’ont jamais été facteur de progrès et d’emploi.

La mobilisation du samedi 9 avril doit unifier toutes les catégories sociales et professionnelles, toutes celles et tous ceux qui luttent pour le retrait de ce projet de loi et exigent des mesures de progrès social. Le gouvernement doit répondre !

Déterminées et conscientes de leurs responsabilités, les organisations syndicales appellent à une nouvelle journée de grève interprofessionnelle et de manifestations le 28 avril 2016.

D’ici là, elles appellent à multiplier les initiatives pour faire entendre leurs revendications, préparer activement cette journée de grève et mobilisation par des rassemblements, interpellations de parlementaires, des manifestations et actions initiées au niveau local.

Paris, le 6 avril 2016






var addthis_config = {« data_track_addressbar »:true};