Contre le racisme et les violences policières

C’est autour du meurtre insupportable de George Floyd aux Etats-Unis que se sont agrégées les colères de ceux et celles qui par-delà les frontières, n’en peuvent plus de subir les discriminations, la violence sociale et la criminalisation de leurs combats.. Et plus largement de tous ceux et celles qui ne veulent plus que des vies aient moins de valeur que les autres.

Le gouvernement qui comptait peut-être museler les colères sociales en appelant à l’unité nationale contre la crise sanitaire s’est retrouvé confronté à une vague de contestation, qui semble bien être une lame de fond. Une lame de fond contre le racisme et les violences des forces de l’ordre perpétrés dans les quartiers populaires et contre les mouvements sociaux.

Jeunes des quartiers populaires, raciséEs victimes de ce qu’on nomme pour en atténuer le côté systémique des « bavures », manifestantEs éborgnéEs, mutiléEs, syndicalistes répriméEs, nous voulons respirer ! Nous ne voulons plus d’un monde dans lequel la course au profit de quelques-uns se paie par l’exploitation et l’oppression des autres.

L’État doit garantir une société sans discriminations, racisme et violences, tout comme il doit garantir la liberté d’expression et les libertés individuelles et collectives, la liberté de la presse. Tous les motifs discriminatoires doivent être combattus avec la même intensité. Nous souhaitons réunir celles et ceux qui se battent contre toutes les injustices, toutes les violences institutionnelles et toutes les discriminations… Nous nous battrons pour l’ensemble des libertés !

  • Pour combattre le racisme qui hiérarchise la valeur de nos vies
  • Pour dénoncer la violence sociale dont les policiers sont le bras armé puisqu’ils protègent l’ordre dominant avant la population

  • Pour demander justice pour les victimes des violences policières, GJ, Adama Traoré, Steve dont nous nous souviendrons samedi 20 juin, presqu’un an après qu’il soit mort suite à une intervention policière et tous les autres dont il faudrait pouvoir citer les noms.

  • Pour tisser des solidarités contre un pouvoir qui nous nomme, nous classe et nous réprime

Retrouvons-nous samedi à 11h devant la Préfecture à Saint-Brieuc pour faire entendre nos voix

Pas de justice, pas de paix !